Septembre 2012, l’association que nous avons en tête depuis plusieurs mois va enfin exister.
Avec Christiane Martin, nous avons mis en place les statuts et la création va bientôt être officielle (elle est dans les bureaux de la préfecture). Notre arrivée à Fianarantsoa nous permet de finaliser son existence.
Hier, mardi 2 octobre, nous avons eu une discussion avec Mme Jacqueline RAZANADIMBY, c’est une professeur d’anglais, jeune retraitée qui poursuit encore ses activités auprès de centres de formations – elle est aussi impliquée dans l’aide aux parents et l’aide pédagogique aux enseignants et aux jeunes. Elle est très intéressée par l’idée de travailler avec nous et est prête à nous aider à mettre en place un règlement pour cette association.
L’aide que nous envisageons, sera versée sous forme d’une bourse allouée pour une année, renouvelable si besoin, elle sera versée mensuellement. Elle s’adresse aux étudiants qui souhaitent poursuivre des études après leur baccalauréat, que ce soit dans l’enseignement général ou technique. Elle peut aussi s’adresser aux jeunes adultes qui souhaitent reprendre des études.
Dans tous les cas, les dossiers de demandes constitués auprès de la correspondante de l’association seront étudiés par le bureau en France qui accordera ou non, et suivant ses possibilités, l’attribution d’une bourse. Parallèlement, un travail sera fait auprès de ces étudiants pour qu’ils se regroupent régulièrement et organisent à leur tour, des actions de solidarité.
Tout se prépare bien et nous en sommes vraiment heureux car beaucoup de jeunes sont conscients de l’importance d’avoir une réelle formation ; malheureusement la situation politique actuelle aggrave les difficultés déjà existantes.
Pour le moment, nous allons faire le bilan précis des aides existantes auprès des étudiants (bourses nationales, autres aides ?..), du coût d’une chambre et des repas dans la résidence universitaire, du coût d’une connexion Internet et des différentes propositions existantes, du coût des dossiers de cours (il n’existe pratiquement pas de livres et les étudiants doivent acheter les cours des professeurs).
Le dernier point qu’il nous reste à solutionner est le financement de ce projet.
Pour cela, nous comptons sur des aides individuelles mais aussi et surtout sur la participation des étudiants français qui, grâce à l’organisation de rencontres diverses, pourront financer ce soutien aux étudiants malgaches.